Pour que le sommet de Copenhague sur le climat ne soit pas un échec comme cela se précise de jour en jour, les présidents français et brésilien ont décidé de faire front commun avec un plan ambitieux mais réaliste selon eux.
Réunis à Paris pour l’occasion, Luiz Inacio Lula da Silva et Nicolas Sarkozy ont adopté une «bible climatique» selon les termes même du président brésilien afin de faire front commun lors du prochain sommet de Copenhague sur le climat et de rallier à leur cause la plupart des pays du monde et, en particulier, la Chine et les Etats-Unis que les deux chefs d’Etat accusent d’être les principaux freins au succès de la réunion internationale.
Cette tâche s’avérera d’autant plus difficile que le dernier sommet de l’APEC (Asia Pacific Economic Cooperation) qui vient de se terminer à Singapour a indiqué qu’il serait impossible d’obtenir un accord à Copenhague sur la réduction des gaz à effet de serre. Mais les présidents français et brésilien comptent inverser la tendance qui dessine et qui est actuellement celle d’un échec de la conférence en se rencontrant le plus de dirigeants dans les semaines à venir.
Toujours est-il que le plan présenté à Paris veut parvenir à une «réduction mondiale d'au moins 50% d'ici à 2050 par rapport à 1990» des réductions des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Là où le bas blesse c’est que seuls les pays développés doivent prendre des engagements chiffrés dont sont dispensés les pays en développement, dont la Chine, principal pollueur de la planète. De même, le texte préconise la création d'une Organisation mondiale de l'environnement à l’horizon 2012.
Jean-Louis Pommery
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