Le Premier ministre russe a affirmé que son gouvernement n’avait pas l’intention de nationaliser l’économie du pays et veut réduire son interventionnisme.
Depuis quelques semaines, le gouvernement russe envoie des messages rassurants aux investisseurs notamment étrangers quand à la nature du système économique du pays. Ainsi, des déclarations de hauts responsables, dont le ministre de l’Economie Alexeï Koudrine, ont laissé entendre que des privatisations plus ou moins partielles de grands groupes publics allaient bientôt avoir lieu. Et le Président Dmitri Medvedev multiplie les critiques sur un système économique sclérosé qui doit se réformer et s’ouvrir. C’est maintenant au tour du Premier ministre, Vladimir Poutine de monter au créneau. Il vient ainsi d’affirmer qu’il n'y aura pas de «retour en arrière» et que «la Russie restera une économie de marché libérale». Dès lors que la crise économique et financière sera en voie de résorption, a-t-il poursuivi «nous avons l'intention de réduire méthodiquement et précisément l'ingérence du gouvernement dans l'économie et nous allons mettre en œuvre un processus de privatisation».
Jean-Louis Pommery
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