Le Premier ministre russe s’est montré réservé sur la situation économique de son pays alors que l’inflation est demeurée stable, que les revenus du pétrole augmentent et que la Bourse de Moscou progresse.
Pas de triomphalisme, encore moins d’optimisme démesuré. Vladimir Poutine, le Premier ministre russe a ainsi estimé que les signaux positifs sur une reprise de l’activité économique du pays étaient encore trop «timides et vagues» même s’il a ajouté que «ces derniers mois, nous ressentons quelques signaux positifs aussi bien du côté des marchés mondiaux que de celui de notre économie». Car si «depuis juin, la production industrielle augmente d'environ 1% par mois, les prix de nos produits exportés se maintiennent aussi à un niveau assez haut et acceptable pour nous», il n’en reste pas moins que cette embellie est fragile et que les marges de manœuvres du gouvernement sont limitées ce qui se traduira par un budget 2010 «serré comme prévu». Les objectifs du gouvernement, dans les mois à venir, n’ont d’ailleurs pas changé: «le maintien de la stabilité macroéconomique et d'un niveau acceptable de déficit, la réduction du volume d'emprunts et la conservation des réserves sont les objectifs qu'il ne faut pas oublier».
Jean-Louis Pommery
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