Les récentes découvertes de gisements de pétrole en eau profonde au large du pays en 2007 pourraient faire du Brésil, à terme, un des grands producteurs mondiaux d’or noir. Pour que cette manne, estimée à 50 milliards de barils de pétrole brut, serve au développement du pays, le gouvernement a décidé de faire voter une loi faisant de la compagnie publique, Petrobras (possédée à 55% par l’Etat), le seul opérateur pour exploiter ces gisements ou, si celui-ci n’était pas pour certains gisements l’opérateur principal, il en possèderait obligatoirement 30% au minimum. Pour Inacio Lula da Silva, le président brésilien, il s’agit de ne pas voir partir les profits de ce pétrole à l’étranger. Pour autant, brider les investisseurs privés, étrangers mais aussi brésiliens, inquiète les milieux d’affaires qui ont réagi par la voix de la Confédération nationale de l’industrie qui a dénoncé ce projet de loi. Du coup, Pétrobras était à la baisse à la Bourse de Sao Paolo.
Jean-Louis Pommery
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