Après des années de tournées commerciales, les autorités françaises ont sans doute trouvé le premier acheteur de l’avion de combat dont la technologie est très avancée mais dont le prix a fait fuir de nombreux clients potentiels.
«Enfin!», doivent se dire soulager les autorités françaises, en particulier le VRP en chef, Nicolas Sarkozy, et Dassault Aviation avec, sans doute, ce qui sera la première vente à l’étranger de l’avion de combat Rafale à moins que les discussions avec les Emirats Arabes Unis ne se concrétisent avant ceux qui vont commencer avec le Brésil pour finaliser l’achat de trente-six exemplaires de l’appareil dont seulement six devraient être assembler totalement en France. Car, pour vendre sa perle technologique beaucoup trop chère vis-à-vis de la concurrence américaine et européenne, la France a du conclure des accords de transfert de technologie très importants ce qui a convaincu, in fine, Luiz Inacio Lula da Silva, le Président brésilien, de pencher pour le Rafale. Mais, pour l’instant rien n’est signé et il faudra attendre 2010 pour savoir si l’avion a enfin une carrière à l’international. A noter que, dans la négociation, une contrepartie a été introduite puisque la France va acheter dix exemplaires du futur avion de transport militaire KC-390 construit par la firme brésilienne Embraer. Le contrat de vente du Rafale devrait se monter entre 7 milliards et 7,5 milliards de dollars alors que le contrat de vente du KC-390 devrait être d’environ 750 millions de dollars.
Louis-Jean de Hesselin
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