Selon l’institut britannique Chatham House, l’Inde et la Chine sont nettement moins présentes économiquement parlant sur le continent noir que l’Occident le croit et le craint.
La Chine et l’Inde s’accaparant les richesses de l’Afrique, notamment ses matières premières énergétiques, telle est la vision de plus en plus partagées par l’ensemble des pays riches qui s’inquiètent de ces intrusions sur des marchés qui longtemps ont été leur chasse gardée et qui permettront, dans un avenir proche, à ceux qui les contrôlent, de moins souffrir des pénuries qui s’annoncent en matière de pétrole, de gaz et d’uranium, entre autres. Or, selon le think tank britannique Chatham House, cette vision est fausse en grande partie. Ainsi, en matière pétrolière les compagnies occidentales demeurent les partenaires principaux des pays africains bien avant les compagnies chinoises et indiennes et possèdent les principaux champs pétrolifères. De même, les conditions faites à l’Inde et la Chine pour se fournir en matières premières sont souvent moins favorables que celles consenties aux pays occidentaux, comme, par exemple, au Nigéria.
Jean-Louis Pommery
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