La visite d’Hillary Clinton à New Delhi et Bombay s’est soldée par la signature de contrats sur des ventes d’armes américaines à l’Inde et un accord sur l’emplacement des deux centrales nucléaires que des sociétés US construiront sur le sol indien.
Organisée avant tout pour réchauffer les relations américano-indiennes quelque peu refroidies ces derniers temps, la visite de la secrétaire d’Etat Hillary Clinton en Inde aura permis de se parler mais aussi de conclure des contrats de vente d’armes américaines sophistiquées à l’armée indienne en pleine restructuration ainsi qu’un accord sur le lieu de construction de deux centrales nucléaires par les entreprises américaines. C’est peu et beaucoup à la fois puisque les Indiens craignaient que les Etats-Unis ne reviennent sur la promesse de George W Bush de fournir la technologie nucléaire civile dont ils ont tant besoin pour avoir de l’énergie électrique en quantité suffisante afin de fournir les entreprises indiennes mais aussi tout le pays qui connait des coupures quotidiennes en la matière. De même, l’Inde peut se féliciter des contrats de vente d’armes sophistiquées à son armée qui lui permettra de mieux protéger le pays face aux diverses menaces dont le pays s’estime en proie, du terrorisme islamique aux différends frontaliers avec la Chine, le Bangladesh et le Pakistan.
Néanmoins, la visite d’Hillary Clinton n’aura pas levé les hypothèques sur d’autres questions qui font désaccord entre les deux pays, notamment celle sur les négociations en vue d’un accord de libre-échange dans le cadre de l’OMC (Organisation mondiale du commerce), négociations au point mort actuellement du fait d’une opposition frontale entre les Etats-Unis et l’Inde.
Alexandre Vatimbella
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