Avant la rencontre entre les grands pays émergents et les pays riches lors du sommet de l’Aquila en Italie, les premiers ont demandé aux seconds de ne pas les oublier et de leur faire toute la place qu’ils méritent.
Avant de rencontrer les leaders des pays riches du G8 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Grande Bretagne, Italie, Japon, Russie), les pays du G5 (Afrique du Sud, Brésil, Chine, Inde, Mexique) se sont réunis pour demander qu’on les écoute, qu’on les respecte et que l’on réforme la gouvernance économique mondiale pour plus d’équité en leur faveur et en faveur des pays les plus pauvres. Ils ont ainsi fait part de «leur inquiétude devant l'état actuel de l'économie mondiale, qui soumet les pays en développement à un fardeau excessif résultant d'une crise qu'ils n'ont pas provoquée». Le président brésilien, Luis Inacio Lula da Silva, a dénoncé, au cours d’une conférence de presse commune, certains pays riches qui attendent que «la crise se termine pour au final ne rien changer». Une opinion partagée par les autres leaders des pays du G5 et notamment le président mexicain, Felipe Calderon qui a déclaré que «c'est important d'accorder des moyens mais c'est encore plus important de tenir ses promesses». Quant au président sud-africain, Jacob Zuma, il a demandé «une réforme rapide des institutions de Bretton Woods pour assurer la représentation des pays en développement».
Louis-Jean de Hesselin
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