Lors d’une visite en France, le président du Brésil est venu redire sa volonté de construire un nouvel ordre mondial et il a trouvé en Nicolas Sarkozy un allié.
C’est la lune de miel entre le Français Nicolas Sarkozy et le Brésilien Luis Inacio Lula da Silva. Les deux présidents sont d’accord pour transformer le G8 en G20 pour qu’il fasse la place aux pays émergents. Pour appuyer leurs propos, ils viennent de créer un «Alliance pour le changement» chargée de mettre en place un nouvel ordre international, un nouveau système financier globalisé et un «nouveau multilatéralisme» après la sortie de la crise économique et financière mondiale. Et ils comptent bien convaincre l’icône du changement, celui qui en a fait le message principal de sa campagne électorale, Barack Obama. Mais cette alliance semble un peu trop gadget pour recevoir autre chose que la bienveillance des autres pays du monde. Reste qu’elle est emblématique des bonnes relations entre la France et le Brésil qui, lors d’une visite du président brésilien aujourd’hui à Paris, ont parlé coopération militaire, spatiale et environnementale.
En ce qui concerne la coopération militaire, Luis Inacio Lula da Silva a indiqué, lors d’une conférence de presse commune avec Nicolas Sarkozy, que «nous avons besoin de renforcer les rapports franco-brésiliens dans l'industrie de la défense. Nous espérons conclure certains accords en septembre lors de la prochaine visite de Nicolas Sarkozy, en tant qu'invité spécial pour la fête de l'indépendance». Quand au président français il a déclaré: «On a fait le point sur la coopération stratégique militaire, des avions, des hélicoptères, des sous-marins. On a déjà signé beaucoup de choses, on en signera d'autres. J'ai proposé au Brésil que nous développions une véritable aviation militaire ensemble avec des transferts de technologie.»
Jean-Louis Pommery
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