La secrétaire d’Etat américaine doit se rendre en Inde prochainement afin de renouveler les relations entre les deux pays notamment au niveau économique.
«Version 3.0», c’est l’expression, empruntée au monde d’internet, qu’Hillary Clinton a utilisée afin de qualifier les nouvelles relations qu’elle souhaite que les Etats-Unis initient avec l’Inde. Pour ce faire, la secrétaire d’Etat de l’administration Obama doit se rendre prochainement en Inde même si sa récente fracture du bras a quelque peu bousculé son agenda.
Selon Hillary Clinton, «nous nous trouvons à l’aube d’une troisième ère» dans les relations avec l’Inde» et elle veut en discuter les nouveaux contours. Et elle a ajouté qu’elle espérait «qu’un partenariat élargi entre les Etats-Unis et l’Inde serait l’un des premiers actes de deux nouveaux gouvernements» et qu’elle en faisait «une de mes priorités» même si elle a reconnu, dans le même temps, que des différences de points de vue avaient pu exister récemment entre les deux pays en matière commerciale notamment. Mais, selon elle, il n’y a aucune raison que la plus vieille démocratie du monde et la plus grande ne puissent s’entendre.
Concernant les relations économiques, Hillary Clinton a affirmé que «les gens savent qu’il y a des opportunités pour faire des affaires et investir en Inde. Et nous acceptons le rôle grandissant que prend l’Inde dans la globalisation de la même façon que nous acceptons la loi de la gravité».
Louis-Jean de Hesselin
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