Répondant à LesNouveauxMondes.org, le ministre des Affaires étrangères brésilien a estimé que le Bric avait une utilité et qu’il fallait encore attendre pour que son existence s’affirme.
De passage à Paris pour une réunion de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économique), Celso Alvorim, le ministre des Affaires étrangères du Brésil est venu parler des alliances de son pays dans différentes instances internationales lors d’une conférence à l’IFRI (Institut français des relations internationales). Il s’est ainsi félicité de voir le Brésil dans de nombreux groupes, du G20 financier au G20 «commercial» de l’OMC (Organisation mondiale du commerce) regroupant pays en développement et pays émergents en passant par le G4 de la même organisation (Etats-Unis, Union européenne, Brésil, Inde) et, évidemment, le Bric (Brésil Russie, Inde, Chine).
Concernant ce dernier, Celso Alvorim a estimé, répondant à une question de LesNouveauxMondes.org qu’il «faut donner du temps au Bric d’exister» afin qu’il fasse ses preuves mais sa réunion au plus haut niveau voici quelques jours à Ekaterinbourg montre la réalité de son existence. Il a ajouté que les pays du Bric «ont pesé collectivement sur le sommet du G0 de Londres et possèdent des intérêts communs même s’ils ne sont pas toujours d’accord sur telle ou telle mesure». Et, selon lui, si le Bric existait depuis déjà un certain, «il existait en soi mais par pour soi» ce qui n’est plus le cas dorénavant. Cette émergence de ce club des quatre a été qualifiée de «bonne nouvelle» pour la communauté mondiale par Celso Alvorim car cela permettra de mettre «plus d’ordre dans les relations internationales».
Alexandre Vatimbella
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