En période de crise, les pays mettent souvent au placard leurs projets environnementaux. La Chine ne déroge pas à la règle.
Les projets environnementaux de la Chine sont en mis en veilleuse et toute l’énergie du pays est tournée vers un rétablissement d’une croissance forte. C’est le constat désabusé que font les défenseurs chinois de l’environnement dont certains sont soumis à des tracas administratifs comme c’est souvent le cas pour les gêneurs dans l’Empire du Milieu. Déjà, le plan de relance de 585 milliards de dollars fait la part belle à la relance industrielle et les fermetures d’usines polluantes ont cessé depuis la fin des Jeux Olympiques de Pékin en septembre dernier. Tous les nouveaux projets industriels qui devaient passer des examens quant à leur impact sur l’environnement ont été boostés au détriment des contrôles. Ainsi, par exemple, au lieu d’un délai de soixante jours pour étude d’un dossier celui-ci est tombé à cinq jours dans une province selon une enquête du New York Times.
Alexis Levé
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