Préparée depuis les scandales à répétition qui ont touché l’industrie agro-alimentaire chinoise, la nouvelle loi sur la sécurité des aliments a été votée fin février alors que les problèmes demeurent selon le Ministère de la santé de Pékin.
Annoncée à l’automne dernier afin de rassurer une population en colère mais aussi la communauté internationale et pour éviter l’effondrement de la production et le boycott de certains produits, la nouvelle loi sur la sécurité alimentaire a été votée par l’Assemblée du Peuple. Selon Xinhua, l’agence de presse officielle «cette loi prévoit l'établissement d'un système de contrôle et de supervision, la mise en place de normes nationales de sûreté alimentaire, un système de rappel et des sanctions sévères envers les contrevenants». Dans ce cadre, une Commission de la sécurité a été mise en place qui centralise dorénavant l’ensemble des pouvoirs détenus en la matière et disséminés jusqu’à présent dans différentes administrations. Cette commission sera directement sous la tutelle du gouvernement. Les premiers travaux et les contrôles de cette instance sont attendus avec impatience d’autant que les autorités sanitaires demeurent inquiètes. Ainsi, le Ministère de la santé chinois a déclaré que, «la situation en matière de sécurité alimentaire reste sombre avec des risques élevés».
Alexandre Vatimbella
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