Lors de la réunion des ministres des Finances du G20 à Londres, le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine ont posé leurs conditions à une participation financière accrue au sein de l’organisation internationale.
Les pays du Bric (Brésil, Russie, Inde, Chine) entendent profiter de la crise économique et financière mondiale pour accroître leur influence au sein d’organisations internationales tels que le FMI (Fonds monétaire international) et la Banque mondiale. Depuis des années, les grands pays émergents demandent à peser plus au sein de ces institutions financières sans grands résultats. Or, la crise actuelle demande à ce que les membres de ces institutions participent de manière plus importante à leur financement. Une demande en ce sens a été faite en particulier à la Chine qui possède de sommes considérables de devises afin de recapitaliser de 500 milliards de dollars le FMI avec les pays riches. Lors d’une réunion en marge de celle des ministres du G20 à Londres qui prépare celle des chefs d’Etat prévue le 6 avril, les pays du Bric se sont réunis et ont dit accepté de s’investir plus dans le financement du FMI mais contre une influence accrue. «Nous n'accepterons d'augmenter les capitaux du FMI qu'une fois réalisée la réforme des quotas, parce qu'il y a toujours un déséquilibre en ce qui concerne notre participation au FMI», a ainsi expliqué le ministre des Finances du Brésil dit Guido Mantega.
Louis-Jean de Hesselin
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