La crise économique et financière fait des ravages chez les milliardaires de la Chine et l’Inde selon le magazine Forbes. De 66 en 2008 les voilà 24 en Chine. Et de 54 ils sont désormais 27 en Inde. Une baisse drastique du en partie à l’effondrement des bourses de Shanghai, de Hong Kong, de Bombay et de New Delhi.
Il ne fait plus bon être milliardaires en Chine et en Inde en 2008. Alors que, chaque année, le club des plus riches publié part le magazine américain Forbes, accueillait en son sein de nouveaux milliardaires à la pelle, voici que la crise financière a fait fondre les fortunes aussi vite que la spéculation boursière les avait fait éclore.
Les milliardaires chinois ont ainsi perdu quarante-deux de leurs membres en un an ! De soixante six, les voilà désormais vingt-quatre. Et les quatre cents première fortunes chinoises qui se montaient à 120 milliards de dollars en 2007 ne valent plus « que » cinquante deux milliards de dollars cette année, soit une perte de 68 milliards de dollars ! Les deux raisons principales sont, d’une part, la chute de la Bourse de Shanghai et, d’autre part, la chute du marché de l’immobilier.
De leurs côté, les milliardaires indiens ne font guère mieux. Les quarante plus grosses fortunes ont ainsi perdu 73 milliards de dollars en un an, passant de 212 milliards de dollars à 139 milliards ! Et la dégringolade ne s’arrête pas là puisque de cinquante-quatre, ils sont passés à vingt-sept, le club ayant perdu la moitié de ses membres ! Et c’est même un chiffre en baisse par rapport à 2006 où le pays comptait 36 milliardaires. Cette baisse drastique n’est peut-être pas un mal pour l’économie indienne et surtout pour le développement économique du pays. Beaucoup d’économistes indiens estiment en effet que la croissance de l’Inde ne bénéficie qu’à la classe moyenne et surtout aux riches et encore plus aux très riches qui possèdent une part non-négligeable du PIB du pays, une anomalie parmi tous les pays développés et émergents. L’érosion de leur fortune est due surtout à la chute des places financières de New Delhi et surtout de Bombay qui après avoir flirtée avec les 20.000 points a perdu plus de la moitié de sa valeur en un an et demi pour se positionner à 9.500 points actuellement…
Alexandre Vatimbella & Louis-Jean de Hesselin
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