CHINE-INDE-CROISSANCE. La Chine et l’Inde devraient être les moteurs d’une forte croissance asiatique en 2008 et 2009
Selon Standard & Poor’s, l’Inde et la Chine ne devraient guère souffrir de l’impact de la récession qui touchera cette année les Etats-Unis grâce à la dynamique de leurs croissances respectives qui continueront en outre à être les moteurs de la croissance de la zone Asie-Pacifique.
La société de notation américaine Standard & Poor’s vient de publier une nouvelle étude sur la croissance de l’Asie et de l’impact qu’aura la récession américaine sur les économies des pays du continent, en particulier, celles de la Chine et de l’Inde. Selon Standard & Poor’s, les données économiques désormais en possession des analystes permettent de conclure que la crise américaine n’aura qu’un impact très réduit en Asie et que les croissances de la Chine et de l’Inde ne devraient pas être touchées et, au contraire, malgré une légère baisse, devraient continuer à être les moteurs essentiels de la croissance de la zone Asie-Pacifique. « Nous sommes d’avis, écrivent les auteurs de l’étude, que les fortes capacités économiques régionales permettront à l’Asie de passer à travers les répercussions négatives de la crise américaine qui, par ailleurs, s’annonce modérée. » Et cet impact pourrait encore être réduit si les pays de la zone poursuivaient leur intégration économique en mettant en place des zones de libre-échange. Reste que les taux de croissance des années passées ne seront pas atteints suite à des problèmes internes aux économies de certains pays asiatiques.
Selon Standard & Poor’s, la croissance de la Chine en 2008 devrait se situer entre 9,5% et 10%. En 2009, elle devrait se situer entre 9% et 9,5%. Quant à la croissance de l’Inde, elle devrait se situer en 2008 entre 8,2% et 8,7%. En 2009, elle devrait se situer entre 7,9% et 8,4%. Pour ce qui et de l’inflation, la société américaine situe celle de la Chine entre 5% et 5,5% en 2008 et entre 3,7% et 4,2% en 2009. Concernant l’inflation de l’Inde, elle devrait se situer entre 5,4% et 5,7% en 2008 et entre 5 et 5,5% en 2009.
Alexandre Vatimbella