A moins d’un an des élections législatives, le gouvernement a décidé de se refaire une virginité en accentuant la lutte contre la corruption dénoncée dans le pays mais également par de nombreux rapports et études qui pointent des pratiquent courantes touchant les citoyens mais aussi les entreprises, notamment étrangères. D’où le soutien sans réserve apporté par Manmohan Singh, le Premier ministre indien, à la demande du président de la Cour suprême, K G Balakrishnan, de créer des cours spéciales pour juger les corrupteurs et les corrompus en utilisant la législation anti-corruption en vigueur. «La corruption est un défi au gouvernement et au système judiciaire», a indiqué le Premier ministre qui a ajouté «Il y a urgence à agir. Cette mesure apportera plus de confiance dans notre système politique et judiciaire dans la population mais également à l’étranger.»
Alexandre Vatimbella