En 2025 (en regroupant les données du FMI, de la Banque mondiale, de l’Union européenne, de Goldman Sachs, entre autres), l’Inde devrait représenter entre 3 et 4% de l’économie mondiale contre 13,6% pour la Chine (31,7% pour les Etats-Unis et 3% pour la France). Par ce simple écart, important, l’Inde restera encore une sorte de nain économique face à la Chine mais un acteur mineur au niveau mondial aux dires de l’économiste spécialiste de l’Inde et de la Chine, Jean-Joseph Boillot qui intervenait dans le cadre d’une conférence organisée par le think tank français Futuribles. Néanmoins, le taux de croissance annuelle de l’Inde entre 2005 et 2025 devrait se situer entre 5,5% et 8%, c’est-à-dire autant que la Chine qui, de son côté, pourrait connaître une forte baisse de son activité économique dans les quatre à cinq selon les pronostics de Jean-Joseph Boillot au vu de la surchauffe actuel actuelle dans l’Empire du Milieu.
Au cours de cette conférence, l’économiste a indiqué que le marché indien était nettement moins important pour les entreprises occidentales, dont les françaises, qu’on ne l’imagine en règle générale. Néanmoins, a-t-il ajouté, il est important pour les entreprises françaises de s’y implanter pour apprendre à réagir sur un marché très fragmenté et par rapport à une mentalité indienne très portée à ne dépenser qu’intelligemment et à épargner beaucoup.
En outre, il a estimé que l’Afrique sera avec l’Inde et la Chine parmi les trois acteurs majeurs du XXI° siècle. Il en voit pour preuve les yeux doux que font l’Inde et la Chine aux pays africains.
Alexandre Vatimbella
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